• Des tongs pourquoi faire?

    Le soir au bivouac il est important d'aérer ses pieds.

    La solution traditionnelle est d'avoir des chaussures de bivouac (tongs ou chaussures plastiques légères style Crocs).Le problème reste le poids de ce genre de chaussures (300g la paire environ voir au mieux 200g).

    Avec les tongs UL Manoukou, fini la question du poids superflux!!! 15g supplémentaires seulement!!!

     
    • Les tongs UL Manoukou

     

    Les tongs de bivouac UL Manoukou

    Les tongs ultra-légères "Manoukou" sont fabriquées à partir d'une chute de tapis de sol en mousse.

    Un élastique permet de maintenir le pied sur la tong.

    Matériel nécessaire à la fabrication :

    - chute de tapis en mousse

    - élastique

    - duct tape

    - crayon pour tracer la forme et les emplacements à percer

    - compas ou tout objet pointu fin pour faire les trous

    - une feuille de papier pour tracer le patron

    Réalisation :

    1. Tracer le patron en dessinant la forme de votre pied droit sur le papier puis découper.
    2. Placer le patron sur le tapis de mousse et tracer le contour puis découper. Vous obtenez la semelle droite.
    3. Retourner le patron puis placer le sur le reste du tapis en mousse. Tracer le contour, découper et vous obtenez la semelle gauche.
    4. Poser votre pied droit sur la semelle droite et placer l'élastique comme si vous portiez la tong afin de voir où faire les trous. Faites une marque aux trois endroits d'attache (2 latéraux et un près du gros orteil).
    5. Percer les trous. Attention vous devez percer deux trous à la marque d'attache au niveau du gros orteil afin de pouvoir faire passer l'élastique sous la semelle puis le faire ressortir.
    6. Placer la semelle gauche et droite l'une contre l'autre et repercer les deux semelles ensemble de façon à faire directement les trous de la semelle gauche.
    7. Passer l'élastique en faisant un premier noeud sous la semelle à l'une des attaches latérales. Passer l'élastique sous la semelle puis le faire ressortir au niveau de l'attache près du gros orteil. Passer enfin l'élastique dans le dernier trou.
    8. Faites le dernier noeud en mettant votre tong pour régler le serrage.
    9. Sous la semelle, placer du duct tape au niveau des élastiques afin d' éviter que les noeuds bougent et pour renforcer l'ensemble. Voilà la tong droite terminée !
    10. Pour la tong gauche recommencer à partir de l'étape 7.
    11. Bravo! Vos tongs UL "Manoukou" sont terminées !

     

     

    Les tongs de bivouac UL Manoukou

     

    Les tongs de bivouac UL Manoukou

     

     


    4 commentaires
  •  

                
    Voyage en terre de feu et de glace

                                    

            

      • Discipline : sport-tourisme

      • Parution : 24-07-2013

      • Auteur : Mélanie Delpont

      • ISBN : 978-2-312-01258-2

      • Format : 120x190 mm

      • Nombre de pages : 102

      • Langue : français
      • Série / Collection : Les Editions du Net             

      • Prix version papier : 14,00€
      • Prix version pdf : 8,00€

                                          

    Voyage en terre de feu et de glace : traversée à pied de l'Islande

     
     

    Voyage en terre de feu et de glace
    Mélanie Delpont

    Resumé

    Mélanie Delpont a entrepris une traversée à pied en solitaire et en autonomie complète de l'Islande du nord au sud ! De la Mer du Groenland à l'Océan Atlantique, des champs de lave aux rivières glacières, sa marche l'a conduite au cœur d'un pays rude et fragile sur près de 500 km. A travers son regard, ses réflexions et ses rencontres, elle vous emmène à la découverte de cette île à la frontière du cercle polaire arctique et qui sait, vous aurez peut-être, à votre tour, envie d'y aller !


    Travel book English


    5 commentaires
    • Bonjour Mélanie, peux tu te présenter brièvement ainsi que le parcours qui t’a amené sur les chemins du Te Araroa Trail (TAT) ?

    J’ai 28 ans, bientôt 29. Je vis dans le Morbihan. Je m’adonne à la photographie et pratique la course à pied, le vélo et la natation.
    J’ai débuté la randonnée en 2008 par un voyage à pied en autonomie complète autour de Belle-Ile-en-Mer. Ce fut extra! J’ai continué en cherchant à optimiser mon équipement afin de marcher plus léger car je me suis vite rendue compte que marcher léger permettait de marcher plus longtemps et donc de voir plus de choses en prenant un maximum de plaisir. Mes randonnées sont devenues de plus en plus longues. Après avoir pratiqué les sentiers autour de chez moi je suis partie à la découverte de la montagne. C’était il y a tout juste 4 ans. J’ai usé mes chaussures en Auvergne, dans les Alpes autour du Mont-Blanc, au sommet du Grand Paradis pour ma première expérience en alpinisme puis en Ecosse en réalisant la West Highland Way.
    En 2012 j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour me donner les moyens de partir pour un voyage au long cours sac au dos ! Étant professeur des écoles, j’avais l’assurance de retrouver mon travail à l’issue de cette année donc je n’ai pas eu à hésiter une seconde. Mon projet de départ était le suivant : partir à la découverte de pays et de cultures autour du cercle polaire arctique. J’ai décidé de débuter par une traversée à pied de l’Islande du nord au sud, suivi d’un voyage au Groenland, au Canada et enfin en Alaska. Le problème des saisons et les possibilités d’activités extérieures durant l’hiver m’ont conduite à reconsidérer mon projet. J’ai donc pensé à changer d’hémisphère en cherchant un pays proche du cercle polaire antarctique. Mon dévolu s’est porté sur la Nouvelle-Zélande avec l’idée de traverser le pays du nord au sud. Un ami m’avait parlé des randonnées longues distances aux Etats-Unis et en réalisant une recherche via Wikipédia j’ai vu que venait d’être officiellement ouvert le Te Araroa Trail en janvier 2011. Cela collait parfaitement avec ce que je voulais faire. J’avais trouvé la randonnée longue distance inespérée! Voilà comment mon aventure néo-zélandaise m’a conduite sur les chemins du Te Araroa Trail.

    Un an aura été trop court pour enchaîner ensuite avec le Canada et l’Alaska. Je reprends donc le travail en septembre mais compte repartir pour mener la suite de mon projet dans un an ou deux.

     

    • J’ai parcouru ta liste de matériel, assez légere et bien étudiée. Quel retour pourrais tu en faire concernant les conditions réellement éprouvées sur la TAT et quels changements ferais tu ?

    Au départ mon équipement pour la Nouvelle Zélande était le même que celui utilisé en Islande à quelques modifications prêts comme le choix d’emporter la chambre intérieure de la tente contre les sandflies et le choix de chaussures de marche hautes. Malheureusement 10 jours à peine après mon arrivée en Nouvelle Zélande mon sac de randonnée avec tout mon équipement m’a été volée à Rotorua. Un coup dur ! Heureusement j’avais mes papiers et mes appareils électroniques! J’ai dû racheter tout mon équipement sur place… et les magasins d’outdoor en Nouvelle-Zélande font plutôt dans du matériel hyper solide mais hyper lourd!

    J’ai donc marché avec un sac lourd tout au long de l’île du nord. Pour l’île du sud j’ai décidé de changer une partie de cet équipement en optant pour quelques achats via internet de matériel léger.

    Bref… ma liste pourrait être plus légère mais ce qui est sûr c’est que je n’ai manqué de rien.
    Si j’ai à critiquer ma liste, je listerai :

    - les points négatifs suivants :

    • le poids de l’appareil reflex, lourd, très, trop lourd! Pour celles et ceux qui ne sont pas passionnés de photos, un bon appareil numérique est à mon sens parfait et suffisant!
    • la redondance entre le Kindle et l’Iphone car l’on peut aussi stocker des documents pdf (track notes…) dans le second. Néanmoins le Kindle permet de lire des livres sans souci de batteries!
    • la redondance entre le GPS et l’Iphone car avec l’application Ihikegps il est possible d’utiliser l’Iphone comme un GPS indépendamment du réseau cellulaire et avec de très bons fonds de cartes.
    • les chargeurs de batteries et tous les câbles inutiles lorsqu’on marche. Je pense que l’envoi d’un coli en poste restante d’étape en étape permet d’éviter de transporter ce poids superflu.

    - les points positifs suivants :

    • les chaussures hautes qui sont bien adaptées pour marcher dans la boue et traverser les cours d’eau pas trop hauts en gardant les pieds au sec. Le choix de chaussures avec une bonne accroche est importante car les sentiers sont souvent glissants.
    • les chaussures plastiques pour le passage des rivières et pour aérer les pieds le soir au bivouac ou dans les refuges.
    • le cycliste long couplé au short qui permet d’éviter les coups de soleil avec une bonne régulation thermique. Cela évite d’emporter un pantalon en plus du pantalon de pluie.
    • une longue cordelette avec un mousqueton très utile pour suspendre les affaires dans les refuges habité par les souris.
    • le rangement des affaires dans des sacs étanches de couleur différentes qui permet de ranger rapidement les affaires le matin, de savoir où est quoi en un clin d’œil et de s’assurer de tout garder au sec tout au long de la journée.

    Sur un voyage au long cours le matériel est mis rapidement à rude épreuve. Je conseillerai d’opter pour des bâtons de marche de bonne qualité car ils sont très utiles sur les sentiers boueux du Te Araroa trail (avec deux jambes de plus j’ai évité plus d’une fois la glissade !) ainsi que pour le montage de la tarp ce qui évite le transport d’arceaux. Pensez aussi à laver régulièrement les vêtements imperméables avec du produit spécifique car avec le temps et la saleté qui se dépose les membranes perdent en efficacité.

    De nombreux Te Araroa trampers avaient opté pour des matelas gonflables. Pour ma part je me suis contenté d’un simple tapis de mousse. Bien évidemment cela dépend du confort que chacun souhaite avoir !

    Il y a sûrement bien d’autres choses encore à dire au sujet de cette liste mais voilà les premières critiques qui me viennent à l’esprit aujourd’hui.

     

    • Combien de temps as tu mis pour réaliser les 3000 kms du trail ? Ce n’est pas trop long ? Comment se passait une journée type et à quoi donc peut bien penser un randonneur au long cours ?

    Pour réaliser l’ensemble du Te Araroa Trail , j’ai mis environ 6 mois. Je suis loin des plus rapides (90 jours sans courir pour l’un d’entre eux). En moyenne la plupart des gens mettent de  4mois 1/2 à  5 mois. Mon objectif n’était pas de réaliser une performance voilà pourquoi j’ai pris mon temps. Je n’ai pas hésité à m’arrêter. Les Néo-zélandais sont très accueillants et très hospitaliers et m’ont invité à rester chez eux plus d’une fois.

    Trop long? Non bien au contraire!!! La plupart des Te Araroa trampers stoppent une fois Bluff atteint. Tous expriment vite le fait que le trail leur manque. On devient addict à la marche, à cette aventure. Pour ma part j’ai eu dû mal à m’arrêter de marcher une fois arrivée là-bas. J’ai donc décidé d’ajouter encore plusieurs centaines de kilomètres en continuant l’aventure sur Stewart Island. C’est un véritable petit paradis que je recommande absolument! J’ai poursuivi ensuite dans les Fjordland et du côté de l’Abel Tasman. Marcher était devenu un mode de vie.

    La journée type commençait par un petit déjeuner rapide suivi de la préparation du sac. Sac au dos, je marchais jusqu’à 12h30-13h00 pour une pause déjeuner rapide (parfois dans un refuge) puis reprise de la marche jusqu’au refuge suivant ou jusqu’à l’approche de la nuit ou encore jusqu’à en avoir plein les pieds!

    Chaque journée avait son lot de découvertes. Le soir je lisais les track notes pour préparer la journée suivante, observais la carte et y inscrivais des annotations (temps de parcours, informations particulières) et remplissais mon journal de bord. En montagne je notais la pression le soir et la reprenais le lendemain matin pour avoir une idée de la météo (stabilité, dépression ou anticyclone).

    A quoi pense-t-on quand on marche au long cours? Les pensées sont multiples. Bien entendu on pense à ce que l’on fait, en particulier quand les passages sont plus techniques. On ouvre l’œil, on observe. On apprend à connaître l’environnement dans lequel on évolue. On pense aux gens que l’on a laissé chez soi, à ceux que l’on a rencontré. On pense à sa vie d’avant, à sa vie d’après. On élabore de nouveaux projets. On rêve. On chante. On râle. On repense à des événements de sa vie bon ou mauvais. On fait le point. On apprend sur soi. On apprend aux contacts des autres. On se « nourrit » de tout ce que l’on découvre. Bref la marche est une façon de voyager qui amène à s’ouvrir au monde en apprenant à mieux savoir qui on est, ce que l’on veut, ce qu’on est capable de faire. Et tout cela est peut être encore plus vrai pour celle ou celui qui randonne seul.

     

    • Quelles ont été les moments les plus difficiles ou t’ayant apporté le plus de frayeur ? et à l’inverse les plus beaux moments ?

    Le moment le plus difficile a été au tout début lorsque je me suis égarée dans la Raetae forest. Cette forêt pluvieuse est particulièrement dense et boueuse. Le sentier n’est pas bien entretenu avec de nombreux arbres tombés. Pendant 2h j’ai essayé de me frayer mon propre chemin là où il n’y avait que des lianes, des troncs d’arbres en travers…bref 2h à tomber, à me relever, à être retenu par des lianes…2h pour finalement progresser de quelques centaines de mètres en tournant en rond… Je n’avais pas de machette et sans cet instrument il est vraiment très difficile d’avancer. J’ai finalement retrouvé par hasard le sentier et pu sortir de la forêt.

    En règle générale,  je dirai que le bush on l’aime et on le déteste! La marche dans le bush nécessite une attention constante. Il faut regarder en permanence ses pieds pour éviter de trébucher à cause des racines, des cailloux ou alors de glisser dans la boue. C’est parfois énervant et démotivant car on n’a l’impression de ne plus rien voir d’autres. Mais le bush c’est aussi des odeurs, des couleurs, un monde à part que l’on apprend à connaître et que l’on apprend à apprécier.

    D’autres moments ont été difficiled comme la descente depuis Nichols hut jusqu’à Otaki forks. La descente avec 1000m de dénivelés avec le sac lourd que je portais à ce moment là fut terrible pour mes genoux.
    La perte d’une carte SD sur le trail juste avant d’arriver à l’Ahuriri river avec une grande partie des photos et films de l’île du sud a été particulièrement énervant.

    Marcher sur les routes lors des connexions entre les tracks sur l’île du nord était l’aspect le moins agréable du Te Araroa Trail.

    Pour les plus beaux moments, je retiendrai l’accueil des néo-zélandais qui m’ont hébergé au long de ce long voyage, les rencontres avec les autres trampers et tous les moments magiques que la nature m’a offert comme le fait d’observer des Kiwis birds en plein jour, les couleurs extraordinaires du Blue Lake, la vue depuis les crêtes sur le Mont Cook et le Lake Tekapo…Et encore plein d’autres instants gravés dans ma mémoire!

     

    • Un dernier conseil pour ceux qui voudraient faire le TAT ?

    Marcher le long du Te Araroa Trail est une aventure fantastique! C’est une façon originale de voyager en Nouvelle Zélande. Pour ceux qui n’auraient pas beaucoup de temps et qui hésiteraient entre l’île du nord et l’île du sud, je dirai que l’île du nord est plus intéressante d’un point de vue culturel, historique et humain (plus de villages) tandis que l’île du sud est plus montagneuse et plus impressionnante d’un point de vue des paysages.

    Pour les débutants en randonnée, il est possible de se lancer sur le Te Araroa à condition tout de même de prendre le temps de développer certaines compétences en orientation, en connaissance du milieu montagnard et des techniques de traversée des rivières. Prendre le temps d’observer, d’analyser une situation avec bon sens avant d’agir et rester humble devant la nature est un gage de sécurité pour évoluer sur les sentiers néo-zélandais.

    La forêt néo-zélandaise est bien différente de celles que l’on connaît en Europe et je pense qu’il est bon de réaliser quelques randonnées à la journée ou sur plusieurs jours en Nouvelle Zélande avant de se lancer sur le Te Araroa Trail pour savoir à quoi s’attendre et éviter d’être surpris voir écœuré des les premières forêts.

    Enfin dernier conseil, rester toujours attentif aux « orange markers » et n’oubliez pas que pour marcher avec plaisir il faut marcher léger!

     

     

    Interview réalisée par Emmanuel de journauxdevoyages.com .

     


    votre commentaire
  •  

    Les guides de voyage

     

    TITRE AUTEUR            
                                              

    Islande

    (tres complet et plein de bonnes infos;

    je le recommande vivement) 

    Lonely Planet

    Lectures

     

    New Zeland

    (choisir la version anglaise tres complete;

    existe en version Kindle)

    Lonely Planet  

    Lectures

    A walking guide to New Zealand's long trail :

    Te Araroa

    Geoff Chapple  

    Guides de voyage

     

    votre commentaire
  • Pour les plus petits

     

    TITRE AUTEUR            
                                              
    A puffin called Fido

    (L'histoire d'un macareux

    des îles Vestmannaeyjar)

     en anglais

    Brian Pilkington   

    Lectures

    Trolls

    (sur le Folklore islandais) 

    Brian Pilkington  

    Lectures

    Little Kiwi

    (les aventures d'un Kiwi bird)

    Bob Darroch

    Perky the Pukeko

    (les aventures d'un Pukeko)

    Michelle Osment

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires