• Vélo - Hennebont - Inzinzac Lochrist

    semaine 3

    24 avril 2016 :  01:07 min  20.41km  396 kcal   126 bpm moyenne    41:51 min dans la zone - Hennebont (route)

     

    Vélo - Hennebont - Caudan

     

    semaine 401 mai 2016 : 00:54 min  17.70km  326 kcal   128 bpm moyenne    16:46 min dans la zone - Hennebont (route)

    30 avril 2016 :  00:39 min  13.42km  254 kcal   127 bpm moyenne    09:37 min dans la zone - Hennebont (route)

    semaine 2

    17 avril 2016 :  40 min 13.38km  (problème d'enregistrement des données) - Hennebont (route)

    11 avril 2016 :  40 min  13.38km  367 kcal   132 bpm moyenne    15:03 min dans la zone - Hennebont (route)

     semaine 1

     8 avril 2016 :   25 min  7km  181 kcal   125 bpm moyenne    03:34 min dans la zone - Hennebont (route)

     

    VTT - Camors -Circuit de l'étoile

     

     semaine 1

     3 avril 2016 :   47 min   344 kcal   126 bpm moyenne    08:50 min dans la zone - Camors

     


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    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

      

    Auvergne - GR 441 - dénivelé

     

     

    3 jours de randonnée le long du GR 441 de Volvic à Laschamps

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    La chaîne des Puys à travers les yeux d'Olivier apprenti MUL...

     

    Dimanche 9 aout :

     

    Nous sommes arrivés sur le parking de Volvic depuis deux jours mais des orages nous ont contraints d’attendre dans le confort (très) relatif de notre petite voiture. Certes, nous avons profité des nombreuses attractions d’Auvergne entre temps en visitant les églises de Volvic, d’Aydat et de Saint Nectaire, le château de Murol et la réserve naturelle de la vallée de Chaudefour que nous recommandons les jours de pluie (les hordes de touristes se dispersent quand la pluie tombe) et où au fil d’une balade vespérale, nous avons pu poser nos jumelles sur quatre chamois gambadant sur les cimes lointaines et dans la vallée, vu de l'eau ferrugineuse jaillir du sol.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Le cœur remplit du bonheur de toutes ces expériences émotionnelles et le corps meurtri par l’exiguïté de notre véhicule, nous vérifions notre sac histoire de nous assurer qu’avec 7 et 9 kilos, nous avons tout ce qu’il nous faut. Comme il se doit à Volvic, nous mettons nos chaussettes : d’abord la jambe gauche, toujours ! La chaussette, la chaussure ! Puis la jambe droite ! Et une gorgée de… Pardon, je m’égare.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Ma compagne est habituée aux randonnées MUL. Personnellement, c’est la première. Même la randonnée MULET, je ne connais pas.

     

    Il est 9 h00.

     La terre humide des orages de la veille, le ciel faussement menaçant car chargé de nuages baratineurs, la forêt nous accueille dès les premiers pas. Nous grimpons doucement, d’un pas rapide, le sourire aux lèvres, le bonheur encore inviolé par les douleurs aux pieds. Nous sommes accompagnés par le ballet incessant des coureurs et des vttistes. J’aurais pu dire le ballet agréable des bonjours souriants et sympathiques mais je suis très vite jaloux des musculatures façonnées aux pentes de montagne des sportifs auvergnats.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

     La pente est douce bien que destinée à nous amener rapidement trois cent mètres plus haut. Nous passons les Goulots, dernier point d’eau disponible avant longtemps. Une petite marche agréable au cœur d’une forêt verdoyante.Trop facile !?

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

      Mais l’Auvergne sait faire taire les présomptueux et très vite, nous découvrons des bonnes montées où peinent les cyclistes et où traînent les randonneurs. Un cycliste est arrêté et regarde, la larme à l’œil, le « faux plat ascendant auvergnat » face à lui : entièrement raviné par les pluies, glissant et quasiment vertical. Il prend soudain conscience que si le chemin piéton et le chemin vélo viennent de se séparer, ce n’est pas sans raison. Mais c’est ma raison à moi, pauvre breton habitué aux montagnes du massif armoricain qui manque de vaciller.

     Mais puisqu’il faut monter, alors lançons-nous sans attendre ! Sauf que la bêtise humaine nous impose au contraire la patience. Des motards descendent la piste, la bave dégoulinante de leurs mines réjouies de bourrins sans conscience. Pollution sonore, pollution de l’air et destruction des chemins ne semblent pas donner du sens à leurs yeux, à l’interdiction qu’ils bravent et qui, pourtant ne laissait aucun doute sur la nature contraventionnelle de leurs présences ici.

      Dès qu’ils sont passés, nous nous élançons en gonflant nos poumons de l’odeur d’essence détestable qu’ils nous laissent en cadeau. Au moins, de ceux-là, je ne saurais être jaloux tant madame peste contre leur stupide arrogance.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    En un temps que je ne saurais déterminer sans me laisser aller à l’exagération, nous finissons par vaincre cette première difficulté. Je suis fier comme Artaban. Quelques arpents de bois troublés par le son désagréable des motos et nous pénétrons la tourbière annoncée dans le topo-guide. Nous sommes au cœur d’un cratère phréatomagmatique (pour autant que l’initiation au volcanisme a été comprise) couvert d’une végétation abondante dominée par les orties.

     En bonne MUL, le pantalon léger ne protège qu’inefficacement des morsures urticantes de la végétation et j’avoue avoir encore du mal à reprendre mon souffle. Aussi, je ne prends pas tout de suite la mesure du côté incroyable de l’écosystème que je traverse. Un rapace beugle et joue à cache-cache avec moi, profitant à la fois de la couverture forestière des hauteurs du cratère et du contrejour. Je crois bien que « farouche » et « moqueur » sont deux caractéristiques fondamentales de l’avifaune auvergnate tant j’ai pu passer du temps à ne pas voir les oiseaux manifestement présents et actifs.

     Le propre d’un fond de cratère, c’est d’exiger une montée pour pouvoir en sortir. Elle n’est ni longue, ni compliquée et elle est ponctuée par la rencontre avec une souris grise. L’animal s’enfuit à la vitesse de l’escargot de la chanson et on peut l’observer assez longtemps pour un rongeur de cet acabit. Mais la bestiole est pudique et file dès qu’elle aperçoit l’ombre d’un appareil photo, interdisant le chouette cliché que madame s’apprêtait à faire.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Au sommet du Puy de Nugères, je prends une profonde inspiration histoire de reprendre sur le rappel cuisant de toutes ces années sans activité physique. Nous descendons vers le Col de Nugères. La descente n’est sans doute pas terrible mais le chemin est abîmé par les pluies et je ne sais pas encore descendre sur des pentes aussi raides. Aussi à chaque pas, c’est presque 140 kilos (bonhomme + matériel) qui s’écrasent sur chaque cuisse. J’ai peur pour mes genoux fatigués mais l’entraînement de l’année passée a musclé les jambes et seules les cuisses souffrent.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Il faut reprendre l’ascension au-delà du col. Nous passons sous le Puy de Tenuzet et nous arrêtons au pied d’une imposante montée. C’est l’heure de manger un peu. L’erreur est funeste parce qu’au moment du départ, grimper n’en semblera que plus dur. Nous sortons le saucisson au bœuf et les amandes. La récompense est belle. Mais la dépense pour digérer et nous élancer à l’assaut de la côte de concert, n’en sera que plus terrible.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

     La montée semble interminable mais conduit à un lieu de très grande beauté : le Puy de Jume. C’est aussi un cratère phréatomagmatique (même prévention que précédemment) de pâtures et de bruyères. Le paysage s’ouvre sur la plaine de la Limagne. Le moment est à l’enchantement mâtiné de fatigue.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Il faut néanmoins continuer à travers les bois secs et noueux qui séparent la montagne de son voisin immédiat, le Puy de la Coquille. C’est l’heure de la première pause à la fois nécessaire et incontournable de l’après-midi. Les cuisses endolories n’interdisent pas l’émerveillement. Au contraire, sans doute ! Comme ailleurs, comme toujours, les oiseaux se cachent pour chanter. Malgré la végétation basse et les arbustes, ils parviennent à échapper à mon regard acéré. Je peste de ces volatiles et de leurs ruses.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Nous ne le savons pas encore mais le plus dur de notre randonnée est déjà derrière nous. Les forêts qui suivent, maintiennent la pression sur le randonneur débutant que je suis avec des changements de rythme incessants et nous longeons tour à tour le Puy de Clermont et le Puy de Chopine. Nous franchissons une clôture au pied du Puy de la Goutte en escaladant une petite échelle et entrons dans une zone de pâture aménagée d’une façon très plaisante.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Il est temps d’une seconde pause postprandiale (si vous me permettez cet adjectif prétentieux). Elle va durer assez longtemps mais est-ce grave quand on est dans un lieu magnifique avec la femme qu’on aime ? Et qu’on a mal aux jambes ?

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Attention, le soir approche. Il va falloir trouver quelque chose ! Nous grimpons jusqu’en haut du Puy de la Goutte et découvrons le Puy de Dôme au loin, majestueux mais harcelé par des nuages mesquins qui s’accrochent à son chef sans vergogne. Notre regard s’attarde aussi sur le petit train de Vulcania qui semble poursuivre une horde de visiteurs à pied.

     

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Il faut descendre. Ayant compris que descendre brusquement a pour mes cuisses, l’effet d’une torture au maillet de charpentier, je me lance dans des plantés de bâton et une descente amusante en zig-zag. La forêt est humide et certains emplacements pas trop inintéressants sont gâchés par le papier toilette qui semble pousser ici telle une plante invasive.

     Nous parvenons en bas, à la sortie du terrain privé, où l’escalier de bois permet de franchir la clôture de barbelés. Apparemment heureux de notre incarcération en terres ovines, nous plantons la TARP juste à côté de ce fameux escalier. C’était un terrain appréciable à bien des égards mais légèrement en pente, ce qui provoque un glissement régulier tout au long de la nuit et des douleurs musculaires et articulaires, tout à fait dispensables a posteriori.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Mais nous n’en sommes pas encore au sommeil voulu réparateur. Nous voilà à l’entrée de la forêt communale de Chanat la Mouteyre. Les oiseaux reprennent de plus belle, leur curieuse manie de se placer toujours à contrejour. Maudits passereaux, ce soir, vous serez dépossédés de la gloire d’être observés par un milan royal planant comme le dauphin d’Auvergne au faîte de sa puissance.

    Au milieu de la nuit, réveil en sursaut… Enfin le sursaut est inachevé, une douleur aiguë au bas du dos m’obligeant à considérer une manière plus mesurée de marquer ma surprise. Voilà qu’on grogne et qu’on remue, juste au-delà de la clôture protectrice. Est-ce donc un sanglier ? Aussi probable qu’impressionnant, nous ne verrons cependant rien du tout (la lune est nouvelle) et ne pourrons nous en assurer. Le mammifère auvergnat partage le goût de l’oiseau auvergnat pour la discrétion railleuse.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Lundi 10 aout :

     

    Au matin, nous constatons notre erreur : l’eau vient à nous manquer. Deux litres d’eau chacun pour boire, préparer la semoule roborative et nous laver les dents, c’est très insuffisant et comme la pierre volcanique absorbe l’eau aussi vite qu’elle pleut, nous n’avons pas trouvé de ravitaillement. Et il n’y en aura pas avant longtemps.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     Nous renonçons au café du matin (ce qu’il ne faut pas sacrifier pour une marche heureuse en amoureux !). Et nous partons d’un pas rapide malgré un corps empoisonné par les toxines de l’effort mal hydraté.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

     Nous découvrons que par rapport aux documents que nous avons, le tracé du GR 441 a dû être modifié à un moment ou un autre. Une pancarte indique néanmoins l’ancien tracé en précisant HGR. Nous nous lançons à travers une très belle forêt dont la platitude est très appréciable pour se remettre des nombreuses difficultés de la veille.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Mais voilà, au premier point d’eau indiqué sur notre carte, nous ne trouvons qu’un cénotaphe de béton et de métal interdisant l’accès à la précieuse ressource. Il faut prendre une décision rapidement sous l’œil inquiet d’une mésange noire ayant oublié de se cacher. Nous suivons la départementale en direction de Vulcania. Avons-nous osé nous moquer de son petit train hier ? Voilà qu’aujourd’hui, nous espérons y trouver de l’eau !

     Le parc à thème n’est pas rancunier et nous ouvre les portes de ses toilettes publiques. Le détour n’aura pas été vain, d’autant que nous sommes accueillis par des nuées de sympathiques rouges-queues noirs virevoltant dans les gros rochers qui en décorent l’entrée. C’est l’heure d’un café revigorant et d’un peu de vaisselle.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Nous avons de l’eau et des jambes de 20 ans. Et face à nous, s’étend une forêt de plaine et un chemin censé serpenter entre le Puy de Fraisse, le Puy de Côme et le Grand Suchet. Que demander de plus, nous allons pouvoir marcher longtemps et au rythme qui nous plaira. C’est très agréable d’autant qu’honnêtement, la forêt au pied du Puy de Côme mérite les efforts entrepris. C’est beau, c’est surprenant, c’est frais, c’est propice à la rêverie et à l’imaginaire et c’est générateur de plein de frustrations ornithologiques (aucune forêt n’est parfaite).

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Nous pensions mettre trois jours pour arriver au Puy de Dôme mais je dois avoir l’inconscient bravache et désireux de plaire à ma belle puisque nous sommes avant midi au pied de la montagne sacrée ou de la sacrée montagne selon qu’on soit romain ou piètre marcheur. Une fauvette à tête noire nous souhaite la bienvenue ; des vaches salers nous regardent avec toute l’intelligence bovine dont cette noble bête est capable.

     Je me permets de faire une petite digression culturelle en racontant la légende des vaches salers. Autrefois, la chaîne des puys abritait nombre d’êtres féeriques qui, malgré le froid terrible qui fait la réputation des stations de sport d’hiver du pays, aimaient à se promener sans vêtements. L’évêque de Clermont vint les menacer d’une terrible malédiction s’ils ne changeaient d’habitude. Mais rien n’y fit et il lança son sortilège en les transformant en vaches. Les vaches salers auraient ainsi été, autrefois, les fées salers…

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Le temps de rire de cette admirable blague, nous avions déjà gravi la moitié du Puy. Le visage en sueur, je comptais les marches comme tout le monde et comme tout le monde, j’avais déjà perdu le compte depuis longtemps.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Mais les grands corbeaux m’encourageaient de leurs chants rauques et à chaque pas que je faisais, je voyais les yeux plein de fierté de mon amour se poser sur la rougeur de mon visage bouffi de chaleur. Nous sommes parvenus au sommet pour découvrir une masse de gens impressionnante et profiter de nos efforts pour nous permettre l’orgueil de nous sentir un peu différents.

    Temple de Mercure : Bien que la température ait évolué dans la journée, la hauteur des colonnes du temple n'a pas du tout changé... Pour un temple de Mercure ?!

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Nous n’avons rien bouiné de l’après-midi, entre cartes postales, dégustation de saucisson au bœuf et doigts de pieds en éventail, attendant les premières fraîcheurs crépusculaires pour nous lancer sur le chemin des muletiers et des enfants qui courent dans les descentes (que la chose est stressante). Toute douleur semblait m’avoir abandonné. Elles me suivaient alors de près mais avaient appris auprès des oiseaux de la région à rester hors de ma vue.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Nous avons traversé d’admirables forêts infestées de moustiques et humides comme une serpillère au fond d’un seau. Nous avons donc continué notre chemin jusqu’à Laschamps avant de nous coucher dans une pâture ouverte à proximité des premières maisons. Le champ se trouve entre deux forêts et nous avons tout de suite compris, aux cris d’alerte des oiseaux à la lisière, que ces bois n’étaient pas déserts.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Nous avons passé une deuxième nuit avec la certitude non confirmée que des sangliers nous observaient. A un moment dans la nuit, j’ai été réveillé par le bruit assourdissant d’une bête gigantesque qui arrachait l’herbe de ses dents acérées. J’ai guetté, longuement, entendant la mastication tonitruante mais ne voyant rien. Jusqu’à ce que, sorti de mon sommeil réminiscent, je comprenne qu’un campagnol avait choisi l’herbe près de mon oreille sans doute meilleure qu’une autre.

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Mardi 11 aout

     

     Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

    Voilà, notre petit périple est fini. Nous sommes restés deux jours de plus mais ça n’était pas pour continuer sur le GR 441. Nous sommes rentrés en stop de Laschamps à Volvic. Trois tous petits jours, pour une expérience avec cette randonneuse que j’aime. Je ne saurais conclure autrement que par « Quelle magnifique expérience ! » et bien sûr « Quelle magnifique randonneuse ! »

     

    Auvergne - GR 441 - La chaîne des Puys - 3 jours

     

    Récit écrit par Olivier  

     

     


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  •  KAYAK

     

       Juillet - Août - Septembre 2014

    Fabrication d'une pagaie groenlandaise

    • Kayak : fabrication d'une pagaie groenlandaise et découverte de la culture traditionnelle du qajaq

     

     

     15 -17 Août 2014

    Belle-île-en-mer en kayak

    • Kayak : départ depuis la pointe du Conguel à Quiberon pour rejoindre Belle-Ile en kayak suivi du tour de l'île d'Est en Ouest. Les conditions favorables permettent d'évoluer entre les aiguilles de Port Coton, d'entrer dans la grotte de l'Apothicairerie et de faire du rase cailloux notamment à la pointe des Poulains! Retour depuis Sauzon vers Quiberon accompagnée par des vagues de 2m! Un bon week-end salé!  

     

     

    4 - 14 Juillet 2014

     Descente dans les vallées de l'Ubaye et du Guil en kayak de rivière 

    •  Kayak de rivière : Séjour de dix jours dans les Alpes pour appréhender et découvrir les rivières de haute montagne! Du classe II, III, IV et petit V sur l'Ubaye, le Guil, la Clarée et la Guisane. Adrénaline, engagement et convivialité au rendez-vous! J'ai adoré !

     

    Préparation

     

     Juin 2014

    • Esquimautage : Après plusieurs séances en piscine, j'arrive enfin à esquimauter en kayak de rivière et de mer en entraînement. Reste à y arriver en condition!

      

    VOILE

        Avril 2015

    Spi Ouest France

    • Voile : participation au Spi Ouest France sur Barouf en IRC3 en tant que piano. 12ème sur 37 bateaux !

     

      Octobre - Novembre 2014

    Challenge d'automne

    • Régate : participation aux régates du challenge d'automne de la Trinité-sur-mer à bord de Barouf (IRC 3)

     

    6 - 9 Juin 2014

    Grand Prix du Crouesty 2014

    • Régate : Trois jours de régates à nouveau à bord de Barouf! Quatre manches seulement et très peu de vent au rendez-vous, au classement final Barouf se classe 4ème / 7 en IRC23. 

       

       10 Mai 2014

    Tour de Belle-Ile 2014

    • Régate : une régate marquée par la pluie et le soleil et du vent jusqu'à 30 noeuds à bord de Scapin 2 (J122). Le parcours a été réduit le long de la côte nord de Belle-Ile compte tenu des conditions météo musclées. Une belle journée sur l'eau! 


      17 - 21 Avril 2014

    Spi Ouest France 2014

    • Régate:  après avoir terminé à la 3ème place du Challenge de Printemps de La Trinité-sur-Mer en IRC3 place au Spi Ouest France 2014 toujours sur Barouf (A31) (FRA 37298) au poste de piano ! 
      Après quatre journées de régates, Barouf termine  23ème / 49 . Ce fut une belle expérience pour moi!

     

     


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  • Des questions à propos du Te Araroa Trail ?

     

    • Financement

    Combien vous a coûté ce trek en totalité ? (environ)

    Disons que le coût a été d'environ 4000€ pour réaliser le Te Araroa Trail sur une période de 6 mois (coût sans les billets d'avion)

     

    Avez-vous passé des partenariats ou sponsorings pour financer ce projet ?

    Non, j'ai entièrement auto-financé mon projet.

     

    Le coût moyen pour 1 journée de nourriture (approximativement) ?

    On peut compter un peu moins de 8€ (14$) par jour pour se nourrir.

     

    Le coût moyen d’une nuit en motel ou hôtel très basique ?

    En camping il faut compter 9,24€  (15$) et en auberge de jeunesse 16,97€ (28$) (YHA avec carte de membre et offre free carbon)

     

    Combien vous à coûter le visa de plus de 6 mois ?

    Le visa m'a coûté 98€ (visa vacances travail)

     

    En combien de temps l’avez ou obtenu ?

    Très rapidement le lendemain ou surlendemain.

     

    • Logistique

    Faut ’il réserver à l’avance les nuits en refuge ?

    Ce n'est pas nécessaire, le Te Araroa Trail passe par des sentiers peu fréquentés (même si il tend à devenir de plus en plus populaires auprès des randonneurs longue distance). On y croise essentiellement des chasseurs et des Te Araroa Trampers et parfois ni l'un ni l'autre. Les refuges du TA n'ont rien à voir avec les refuges que l'on peut rencontrer dans les Alpes par exemple. Cela peut être un simple abri avec des couchettes et des matelas, un coin feu et c'est tout ou dans le meilleur des cas un coin cuisine, un poêle et une réserve d'eau de pluie.

     

    Sachant que je souhaiterais faire le trek de fin octobre à fin février, la fréquentation sur le sentier, dans les montagnes et aux différents refuges est-elle grande ? En gros est-ce l’invasion de touriste ?

    C.F . question précédente. Les touristes ne fréquentent pas ces sentiers ou sur certains tronçons spécifiques (Nelson Lake par exemple). Le nombre de Te Araroa Trampers semble aller en augmentant avec la popularité croissante de ce trail qui a été officiellement ouvert en janvier 2011. Nous n'étions que 10 Français la 2ème année depuis l'ouverture officielle du trail. Environ 200 trampers de toute nationalité ont dû parcourir le trail au même moment que moi. Je pense qu'on peut doubler facilement ce nombre pour la session 2013-2014.

    Y’a-t-il du réseau téléphone et/ou connexion internet assez fréquemment ? Ou est-ce plutôt rare?

    Le réseau téléphonique dès lors que l'on est sur le trail est rare - surtout dans les zones montagneuses du sud. Cependant tu peux capter sur les sommets par exemple au sommet du Mt Rintoul. Il ne faut pas compter sur son portable en cas d'urgence. Tu pourras passer des appels plus facilement à proximité des villages. Le téléphone est néanmoins utile pour garder contact avec ses proches, pour contacter d'autres trampers, faire des réservations...

    Faut ‘il avoir une balise de détresse sur soi ? Si oui, ou l’avez-vous obtenu si vous en aviez une ?

    Oui, c'est d'ailleurs vivement recommandé par le DOC Department of Conservation (les rangers). Il est aussi recommandé de prévenir quelqu'un dès lors que l'on part sur les sentiers. Tu peux utiliser l'Adventure Smart system. http://www.adventuresmart.org.nz/outdoors-intentions/ (explication du principe en français sur mon blog ici : http://acrosstheland.eklablog.com/etapes-et-lieux-de-ravitaillement-a80442908)

     

    Faut ‘il être muni d’un GPS avec soi ou avoir simplement des cartes précises est ’il suffisant ?

    Le GPS peut être utile en particulier en cas de brouillard soudain en montagne ou si jamais on ne voit plus le sentier dans les forêts. Il est très difficile en forêt de savoir où on se trouve si tu ne sais plus où tu es - la boussole toute seule ne sera pas d'une grande aide le GPS pourra te redonner cette information.Tu dois en revanche absolument savoir te servir d'une carte et d'une boussole (elle doit être adaptée à l'hémisphère sud).

     

    Le sentier est ‘il bien balisé correctement ? est ‘il facile de se perdre ?

    Le sentier est globalement bien balisé sauf dans les forêts de l'île du nord et sur certaines sections peu fréquentées (cela devrait s'améliorer au fil des ans avec l'afflux des Te Araroa Trampers chaque année qui maintiendront la trace). Nous sommes plusieurs à s'être perdu dans la Raetae forest ainsi que la suivante. La raison est que ce sont des forêts subtropicales et que la végétation reprend rapidement le dessus; des balises  (rectangles oranges en plastiques) disparaissent sous les plantes ou tombent sur le sol avec la chute des arbres. Pour éviter de se perdre suivre la règle dans la mesure du possible : trouver le marqueur orange suivant avant d'avancer (parfois il faut avancer pour le trouver !!) Dans le sud il y a des bâtons à suivre. Ils peuvent parfois être assez espacés mais à force on finit par les repérer rapidement à condition de rester attentif.

     

    Je parle un peu anglais, est ce qu’il faut forcement une très bonne maîtrise de l’anglais là-bas ?

    Comme dans tout pays anglophone, il ne faut pas s'attendre à ce que l'on parle français. Il faut au moins que tu puisses te débrouiller pour ce qui est de la base après tu apprendras la langue en étant au contact des autres personnes. Il est vrai qu'un bon niveau en anglais te permettra de saisir plus facilement certaines explications des tracks notes. (notes du TA)

    Combien coûte la traversée entre l’île du nord et l’île du sud (environ)? 

    La traversée du détroit de Cook par le ferry coûte 34,59€.(56$)

     

    Faut ‘il faire des pauses ? C’est-à-dire sur l’intégralité la traversée, de prendre 1 jour de repos tous les X jours de marche ? 

    Bien sûr ton corps aura besoin de temps en temps de récupération et cela fait du bien aussi de se poser pour  bien manger, se laver, faire sa lessive, visiter... Après si tu es dans une logique de performance, tu peux envisager de ne pas faire de pause à l'image de Richard Bowles ou de Jez Bragg (ultra trailers qui ont couru l'ensemble du trail)

     

    • Ravitaillement

    Est ’il compliqué de se ravitailler en eau et nourriture, notamment sur l’ile du sud ? (car selon ce que j’ai lu, les villages etc.. sont rares). 

    Il n'est pas difficile de se procurer de l'eau sur l'île du sud (partie montagneuse). Il y a de nombreux cours d'eau où tu pourras remplir tes bouteilles. Les refuges sont soit positionnés près d'un cours d'eau soit possèdent un water tank (réserve d'eau de pluie). Méfie-toi en revanche sur la Ninety mile beach les cours d'eau peuvent rapidement être à sec. Je te conseille de remonter le cours d'eau pour avoir de l'eau propre.

    Pour ce qui est du ravitaillement en nourriture tu dois transporter ta nourriture d'un point de ravitaillement à l'autre. Je t'invite à consulter mes documents "lieux de ravitaillements" http://acrosstheland.eklablog.com/etapes-et-lieux-de-ravitaillement-a80442908. Certains préfèrent s'envoyer des colis de nourriture à destination de poste restante ou d'hôtels passant par le trail. Pour ma part j'ai fait le choix de rejoindre des villes en stop afin de pouvoir aisément me ravitailler dans les supermarchés. Les petites épiceries sont très chères parfois le double du prix en supermarchés.

    La maîtrise de l’eau et de son approvisionnement est-elle complexe ? Est-ce qu’il fallait souvent s’approvisionner avec l’eau des rivières + pastilles Micro-Pur ?

    LA Nouvelle-Zélande est un pays humide où il pleut souvent donc s'approvisionner en eau n'est pas un problème. Il y a quelques petites règles à respecter toutefois :

    1. hydrate -toi régulièrement en buvant un peu et souvent - ça ne sert à rien de boire beaucoup et peu souvent

    2. quand tu as un point d'eau profite pour boire l'eau qu'il te reste dans tes bouteilles et refais le plein

    3. traite l'eau à l'aide de pastilles de type micro-pur (tu peux en acheter en pharmacie c'est moins cher que dans les magasins d'outdoor) tu peux aussi utiliser un stérilisateur UV (faut avoir toujours des batteries et c'est un peu lourd mais rapide pour traiter l'eau) ou encore avoir une gourde avec filtre. Personnellement j'ai opté pour les pastilles chimiques.

    Attention : tu n'es pas obligé de traiter l'eau en permanence tout dépend du lieu où tu la puises :

                              - pour l'île du nord : traite car il y a beaucoup de pâturages

                             - pour l'île du sud : traite si il y a un refuge en amont (gare aux toilettes sèches!) ou si il a plu beaucoup sinon tu peux boire directement l'eau des montagnes. En résumé regarde toujours d'où vient l'eau que tu puises à l'aide de ta carte et si tu n'es pas sûr mieux vaut mettre une petite pastille. Personnellement je n'ai pas traité l'eau puisée à partir des water tanks (sauf si c'est la fin de la cuve ou que l'eau est restée stagnante pendant un long temps (absence de pluie par exemple ou absence d'utilisation)

    Et n'oublie pas quand tu passes dans un petit bourg profite des toilettes publiques pour refaire le plein en eau quand c'est possible (ils ont tendance à mettre du gel désinfectant pour les mains donc pas toujours de lavabos avec point d'eau !)

     

    Doit-on à certain moment devoir compter sur la gentillesse des habitants locaux pour nous aider ? Ravitaillement, abris etc..

    Le trail est construit de façon à ce que tu puisses trouver des hôtels et des points de ravitaillement le long du parcours. Personnellement il m'est arrivé souvent de dormir chez l'habitant sur l'île du nord. C'est l'occasion de rencontrer les Néo-Zélandais et donc de découvrir les gens qui vivent dans le pays. Après rien ne t'y oblige c'est comme tu le sens!

     

    Qu’est-ce que vous achetiez en termes de nourriture pour traverser les zones montagnardes et très peu habités ? Boites de conserve, céréales.. ? Y’a-t-il des vivres bien spécifiques destinés aux randonneurs en vente dans les commerces ?

    Que ce soit pour l'île du Nord ou pour l'île du Sud, j'ai toujours emporté plus ou moins les mêmes vivres : du léger, compact et énergétique! Abandonne les boîtes de conserve (surtout pas le genre ravioli sauf éventuellement les petites boîtes de thon ou de sardine) car c'est lourd, encombrant et tu te retrouves avec des déchets ensuite.

    Tu peux acheter des lyophylisés (par exemple la marque backcountry cuisine). C'est cher et au final peut être pas si énergétique qu'un repas maison mais c'est intéressant d'un point de vue poids et variété.

    Personnellement j'ai opté pour :

    - petit déjeuner : museli + eau chocolatée (genre nesquik) avec un peu de lait en poudre pour bébé ou café type mocca

    - encas : barres de céréales ( genre One square Meal ou booster) + mélange amandes, banane sèches, chocolat  ou variante avec des raisins secs... bref des nuts et fruits secs

    - midi : One square meal + crackers + cheese

    - soir : cacahuètes en apéro (cacahuètes classiques ou beurre de cacahuètes) + semoule avec saucisson type dutch salami ou purée avec ail et saucisson  + sauce tomate (tube ou ketchup (de McDo)) ou minutes noodles (pâtes chinoises) + cheese + chocolat en dessert + thé et éventuel petit biscuit ou tortillas avec du beurre de cacahuètes ou du nutella

    Après tu peux aussi transporter des extras en guise de petites douceurs (mousse au chocolat, bonbons (genre nounours d'haribo), miel, beurre de cacahuètes...)

     

    Quel a été votre plus longue période de marche en total autonomie (sans aucun ravitaillement nourriture et eaux) ? 

    La partie la plus longue a été dans l'île du sud avec 12 jours de nourriture (section Havelock - St Arnaud = Pelorus river et Richmond Alpine Range)

     

    Y’a-t-il  des boutiques avec du matériel de trek ou camping etc dans les villes ou villages ? (Si jamais j’ai des problèmes de matériels..)

    Oui il existe des boutiques d'outdoor dans les grandes villes principalement. Il y a les grandes chaînes Bivouac Outdoor (produits de marques internationales), Kathmandu (marque australienne pas très cher mais pas franchement super sauf pour certaines choses sans grande importance), MacPack (marque NZ cher mais solide) ainsi que les boutiques pour chasseurs et pêcheurs (Hunting & Fishing). Tu trouveras aussi des boutiques n'appartenant pas à ces chaînes. En revanche dans les villages tu risques de ne rien trouver.

     

    • Equipement

    Le poids estimatif de votre sac à dos ? Sur une aussi longue distance de marche, le sac à dos se porte ’il  toujours aussi bien ? (Je demande çà car je n’ai fait que des treks de 3 semaines maximum, donc je ne me rends pas compte de l’impact du portage sur 4mois environ (3000km à pied).

    Sac optimisé autour de 8kg  sans  la nourriture. En moyenne environ 11 à 12 kg avec la nourriture  au départ d'une étape sauf étapes longue. Voici la liste de mon équipement http://acrosstheland.eklablog.com/liste-du-materiel-a92838143 Mon sac m'a été volé dix jours après mon arrivée j'ai dû racheter l'ensemble de mon équipement sur place (matériel plus lourd que ce lui que j'avais prévu) du coup j'ai porté autour de 15 à 18kg sur l'île du nord beaucoup trop lourd! La liste que je propose tiens compte des équipements achetés par internet avant de partir sur l'île du Sud. Plus ton sac sera léger plus tu marcheras avec plaisir. Certains ont traversé avec des sacs de 28 à 30kg. C'est possible mais pas l'idéal pour les articulations sur le long terme. Je te recommande d'optimiser au maximum le poids de ton sac. Sur ma liste tu verras que je transporte des éléments non indispensables comme un appareil reflex donc tu peux l'alléger. Tu trouveras sûrement sur internet des listes encore plus légères mais vérifie bien que tout est listé et que tous les imprévus peuvent être parés grâce au matériel. Ton sac doit  te permettre de : te protéger (chaud et froid), t'abriter, te soigner, communiquer, te nourrir, t'hydrater.

    Sur une aussi longue distance, 1 paires de chaussures d’excellente qualité est-suffisante ? ou faut ’il en emmener une autre par sécurité ?

    Il te faudra forcément une seconde paire. La durée de vie d'une chaussure type meindl en cuir est de 2000km après cela elle n'accroche plus suffisamment le terrain ce qui peut être risqué. Si tu optes pour des chaussures synthétiques compte plutôt 3 ou 4 paires. Tu peux en acheter une sur place mais c'est cher ou en emporté une et la faire suivre dans un coli par poste restante ('imagine pas la transporter dans ton sac!) (il te faudra voir le coût en fonction du poids du coli avec la New Zealand Post)

    Y’a-t-il des médicaments ou trousse à pharmacie bien spécifique à emmener ? Ou juste trousse pharmacie classique suffira ? 

    Rien de spécifique. Tu pourras penser à prendre du produit contre les sandfly en vente en NZ car ces petits moucherons viennent en nuée le soir et le matin te mordre la peau et dès que tu t'arrêtes en journée dans un coin humide et sans vent. La moustiquaire de tête est aussi utile pour éviter de s'appliquer du produit chimique sur le visage. Il existe aussi des crèmes non chimiques.

    Un tire tique peut être utile même si officiellement il n'y a pas de maladie de Lyme reconnu en NZ.

    Je souhaiterais emmener mon appareil photo, ordinateur portable et disque dur. Y’a-t-il des remarques à faire sur ce point ou des conseils ? 

    Tu peux emporter avec toi ces équipements mais ne compte pas transporter ton ordinateur portable dans ton sac à dos (beaucoup trop lourd) et de toutes façons tu n'en auras pas l'usage sur le trail. Une tablette peut être un compromis. Ton disque dur doit être très léger aussi. J'ai fini par en acheter un vers la fin car le chargement de mes photos sur dropbox dans les cyber cafés étaient fastidieux (les connexions internet sont très lentes en NZ).

    Comme pour les chaussures tu peux envisager de faire suivre ton ordinateur dans un coli. J'ai rencontré des trampers allemands qui procédaient de cette façon (un coli avec ordi, lessive, nourriture, câbles de connexion...)

     

    • Questions diverses

    Concrètement,  est-ce qu’un si long trek du nord au sud en vaut le coup ? Est-ce que, par exemple, l’intérêt pour l’île du sud est plus grand que l’île du nord ? (Car je suppose que sur une aussi longue route, tout ne dois pas être très intéressant ?) En résumé, est ce que le jeu en vaut la chandelle ?

    Effectivement il y a certains tronçons plus intéressants que d'autres. L'île du Nord comporte plus de marches sur routes pour relier un track à un autre. Néanmoins je pense que réaliser l'ensemble du trail permet d'appréhender le pays dans sa totalité. L'île du nord est plus peuplée et donc les rencontres sont plus nombreuses. Culturellement et historiquement elle est plus riche avec la présence forte des Maoris. Tu évolues entre forêts, plages et champs. L'île du sud est montagneuse et moins peuplée. Bref ce sont deux îles différentes qui ont chacune leur intérêt. A toi de voir si tu préfères faire l'ensemble du trail ou juste une île en particulier en fonction de ce que tu recherches dans ton voyage. Attend toi à être un peu déboussolé par les forêts de l'île du Nord de type subtropical. Le bush rebute souvent certains étrangers car tu passes beaucoup de temps à regarder où tu poses les pieds et as essayé de trouver ton chemin. L'île du sud offre des espaces plus ouverts donc moins opprimants.

    Des remarques ou infos sur la réaction du corps sur un aussi long effort physique ? 

    Comme dans tout effort de longue durée, il faut apprendre à ménager son corps, à être à l'écoute de ce que tu ressens. Prendre soins de tes pieds est indispensable. Ton corps va s'adapter au fur et à mesure. Un passage par un kiné avant et après le trek te permettra de t'assurer que ton corps est équilibré (cela évite les douleurs aux genoux...) et d'éviter les mauvaises surprises (le portage lourd tasse les articulations d'où l'importance d'avoir un sac léger).

    Comment se maintenir en forme sur une aussi longue traversée ? Car je suppose que vu l’alimentation très variable sur 4 mois, cela peut entraîner peut être des pertes d’énergie ?

    Comme je te l'ai dit précédemment ton corps va s'adapter à un effort continue. Débute doucement au départ car  cela ne sert à rien de faire trop de distance d'un coup au risque de le payer ensuite. L'alimentation n'est pas variable si elle est réfléchie de façon à apporter protéine, glucides, lipides et fibres en quantité suffisante. En bougeant régulièrement ton corps va consommer plus de calories et donc il faudra lui apporter l'énergie suffisante. Pense aussi à varier les aliments. Certaines personnes mangent plus que d'autres donc à toi de voir en fonction de ton corps. Tu apprécieras de faire des pauses à la fin d'une étape et de manger d'autres aliments (fruits et légumes frais par exemple) avant de repartir sur le trail.

     

    Y-a-t-il eu des pertes de poids etc .. ?

    Je n'en sais rien car je ne me suis ni pesée avant ni après - cela m'est un peu égale en fait...  D'après mes échanges avec d'autres TA trampers certains ont perdu le poids qu'ils avaient en excès. Tu risques de reprendre du poids juste après avoir arrêté le trail car ton corps habitué à avoir une dépense énergétique importante fera des stocks en prévision mais en mangeant normalement tu retrouveras ton poids de forme. Personnellement je n'ai pas vu de gros changements avant et après.

    Après ce trek aussi long dans des paysages que je suppose  grandioses, le retour à la vie normale n’est-il pas dur ? Il y a besoin d’un temps ré-acclimatation ?

    Oui le retour à la vie normale n'est pas toujours aisé. Il faut d'abord quitter le trail. Pour ma part j'ai eu beaucoup de mal à arrêter de marcher donc j'ai poursuivi sur Stewart Island puis par les Great Walks des fiordlands. Marcher le long du TA trail devient un mode de vie. Il y a donc un manque qui se crée une fois arrivé au bout et un mélange de joie et de tristesse. Je te recommanderai de revenir à la vie normale progressivement et un retour un mois à deux mois avant de reprendre le travail pour te réadapter est le bienvenu.

     

    Est-ce que dans les régions reculées, l’accueil des randonneurs est bonne ? Tant par les locaux Néo-zélandais que par les Maoris ? Sont ’il accueillant ?

    Le tramping (la randonnée) est très pratiquée par les Néo-Zélandais. Le TA trail est encore peu connu par la population. Les trampers sont très bien accueillis. Les Néo-Zélandais ont l'hospitalité comme point d'honneur et invitent facilement l'étranger chez eux. Les Maoris sont aussi très sympas. Méfie toi néanmoins des jeunes maoris qui appartiennent à des gangs (le chômage, l'alcool et la drogue sont parfois un fléau chez certains d'entre eux comme dans d'autres coins du monde). Globalement tu verras que les Néo-Zélandais (ce qui inclut les Maoris) sont souriants, accueillants et toujours prêts à t'aider.
    Le trail passe parfois par des propriétés privés que tu dois veiller à respecter.

     


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